Ce roman est une satire cruelle et drôle du monde des affaires et de la politique, indissolublement attachés l’un à l’autre par les liens de la puissance et de l’argent. Mépris pour les faibles, conviction de faire partie d’une race supérieure, coups tordus en tout genre, tel est, au travers d’une série de personnages dans lesquels pourraient se reconnaître bien des acteurs d’aujourd’hui, le tableau sans indulgence que nous dresse de cet univers sans pitié un bon connaisseur de ses arcanes les plus secrètes.
L’histoire est celle d’un capitaine d’industrie, lancé à l’assaut d’une grande banque par le moyen d’une OPA sauvage en association avec trois protagonistes étrangers : libanais, chinois et belge, qui représentent bien, chacun à sa manière, les audaces et les travers du capitalisme international.
Rien ne saurait faire obstacle à leur volonté de puissance : ni leur famille, ni même leur santé dont ils sont prêts à faire le sacrifice, au nom du succès de leur entreprise.Chemin faisant, les quatre complices se heurtent à mille et une difficultés, suscitées par leurs adversaires pour des raisons de carrière ou de corporatisme, difficultés allant de la calomnie à l’enlèvement.
Note de l'auteur
Chers lecteurs et amis,
Voici deux ans, j’ai publié un livre : « Un combattant » qui relatait sans complaisance les mœurs mortifères du monde des affaires et de la politique. J’étais loin à l‘époque de soupçonner que la crise, qui se préparait, aurait l’ampleur de celle que nous avons connue. J’y stigmatisais la folie de la puissance et de l’argent qui s’empare parfois des acteurs de ce monde dans lequel revit alors le délire des grands conquérants d’autrefois. Ce délire est en général accompagné d’une perte complète de tout repère moral ou spirituel. Rien n’arrête plus l’individualisme outrancier, l’appétit morbide pour la richesse, le goût du pouvoir pour lui-même, des prédateurs de notre époque.
Face à ce poison d’aujourd’hui, si bien symbolisé par les traders fous qui se gorgent d’une spéculation aussi dangereuse qu’effrénée, face à ces intégristes de la finance rejoignant dans leur démence les intégristes religieux qui se nourrissent d’ailleurs de leurs excès, il est urgent de trouver un antidote. Et celui-ci ne peut être que spirituel. La connaissance intime d’un monde professionnel très dur, les voyages accomplis tout autour du globe, m’ont mené à cette conclusion.
J’ai déjà publié deux livres* sur ce sujet. Le troisième** « Éclats de vie » paraît maintenant. Il éclaire la genèse des précédents et met en lumière l’antidote qui m’a permis de combattre le poison. Cet antidote a d’abord été le voyage dans les solitudes qu’illustrent une trentaine de brefs « éclats » plus ou moins autobiographiques. Il se révèle ensuite dans la « méditation » qui donne au puzzle précédent sa signification véritable, celle d’un parcours spirituel. Au travers de deux approches, l’une intuitive, l’autre rationnelle, celui-ci aboutit à la même conclusion : nous sommes parties intégrantes de l’ « Esprit qui veille » sur l’univers et il nous revient d’inscrire nos actes dans cette perspective. Je veux croire que ceux qui me feront l’amitié de me lire trouveront dans le contenu d’« Éclats de vie » des sources d’espérance.
__________________________________________________________________________________
* « Vers une nouvelle spiritualité », éd. de Paris, Max Chaleil 2003 et « Lettre à un ami musulman », éd. de Paris, Max Chaleil 2004.
** « Éclats de vie, suivis de Méditation », éd. du huitième jour, 2009
Comments